Horaires
Accueil
En semaine
de 9h00 à 12h
et
de 14h30 à 18h
Messes dominicales
Samedi :
18h30
messe anticipée
Dimanche :
9h église
11h église
12h15 chapelle
19h église
messe chez les religieuses, 17 rue de l’Assomption
10h30
Messes en semaine
du lundi au Vendredi :
9h chapelle
18h30 église
messe chez les religieuses, 17 rue de l’Assomption
18h30
Samedi :
9h chapelle
Confessions
du Lundi au Samedi de 17h00 à 18h30
Adoration
mercredi avec les enfants du KT
(hors vacances scolaires)
de 13h30 à 15h
jeudi soir avec possibilité de se confesser
de19h à 22h
Vendredi
(hors vacances scolaires)
9h30-18h15
Ouverture- Eglise :
du lundi au vendredi : 8h30-19h30
samedi et dimanche
8h30 -19h30
- Chapelle Sainte-Thérèse :
du lundi au vendredi : 7h30-22h30
samedi et dimanche
8h30 -19h30
Laudes
avec les prêtres
(hors vacances scolaires)
du lundi au vendredi
8h30
édito
Merci Benoît XVI
6h du matin, le 20 janvier 1986.
Sur la via della Conciliazione,
une horde de jeunes séminaristes
moitié endormis, moitié excités
cheminent vers la place Saint Pierre.
C’est avec le pape qu’ils ont
rendez-vous !
Et pas n’importe lequel :
l’immense Jean-Paul II dans la forte
stature athlétique de ses premières
années de pontificat.
Dans la large avenue encore déserte un bus les dépasse, quelques rares usagers en descendent. Parmi ces travailleurs de l’aube un petit homme frêle portant béret sur la tête et serviette à la main. Un employé des postes italiennes ? un tâcheron obscur de la Curie ? un gratte-papier consciencieux ? Non, il faut bien se rendre à l’évidence- une mèche blanche argentée dépassant du béret en témoigne- cet homme n’est autre que le Cardinal Joseph Ratzinger. Quoi ? Celui que la presse d’alors décrivait comme le Panzer Cardinal, le Grand Inquisiteur assoiffé de pouvoir, l’Éminence grise de la Réaction, il est ce quidam gagnant chaque matin son bureau par les transports en commun, comme n’importe qui, comme tout le monde, comme vous et moi…Point de limousine, de garde-suisse ou d’apparat. Le grand théologien dont nous dévorions les écrits, se frayait maintenant un chemin anonyme parmi un groupe de pèlerins mexicains qui n’avaient pas un regard pour ce porte-serviette. Il déambulait, minuscule, entre les fameuses colonnades du Bernin si propres, il est vrai, à éteindre promptement toutes les prétentions à la grandeur.
J’ai toujours gardé cette image de celui qui devait devenir le pape Benoît XVI. Je ne fus pas étonné lorsqu’au premier jour de son pontificat il se présenta lui-même comme « l’humble serviteur à la Vigne du Seigneur ». Oserai-je vous le dire ? Je ne fus pas davantage surpris lorsqu’il annonça sobrement se démettre de sa charge. Décision exceptionnelle, acte révolutionnaire, évènement qui va marquer l’histoire, titraient les journaux. Peut-être. Mais moi je sais bien que derrière cela il y a la lucidité d’un petit homme colossal qui n’a jamais accepté de se départir de sa sérénité. Pas plus qu’à paraître, il ne cherche à s’effacer, ce qui serait une forme sournoise d’ostentation. Simplement, après son travail, il va saluer le monde d’un sourire timide, s’enfouir sous son béret et, reprendre paisible l’autobus, dans l’autre sens, vers Termini….
Père Guillaume de Menthière +


De l’air pour ma paroisse
